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La régression des 4 mois


La régression du sommeil à l'âge de quatre mois est souvent évoquée comme étape difficile par les familles. Effectivement, un changement notable se produit autour de cet âge concernant le sommeil. Cependant, il ne convient pas d'attribuer toutes les difficultés à cette régression.



Que se passe-t-il à quatre mois ?


À cet âge, des transformations significatives s'opèrent dans l'organisation du sommeil. Jusqu'à présent, votre bébé avait un cycle de sommeil en deux phases (sommeil agité et sommeil calme) sans distinction du jour et de la nuit. En grandissant, il évolue progressivement vers un sommeil analogue à celui des adultes, qui comprend quatre phases (sommeil lent, profond et paradoxal). Son rythme se cale sur une journée de 24h (rythme circadien).


De plus, vers quatre mois, votre enfant acquiert également de nouvelles compétences motrices telles que le retournement. Son développement est particulièrement intense.

Il commence à se sociabiliser, aime recevoir de l'attention, tisse chaque jour des liens avec ses parents et lutte contre le sommeil pour emmagasiner le plus de stimulations.


Tous ces facteurs peuvent influencer son sommeil nocturne, entraînant des endormissements plus difficiles, des réveils nocturnes fréquents et des siestes plus courtes.

Et en cascade, peuvent provoquer une irritabilité due au manque de sommeil ainsi que des difficultés alimentaires.


Cette phase significative du sommeil porte mal son nom. Votre enfant est en pleine progression et maturation. Il traverse temporairement une période désordonnée tout en assimilant beaucoup d'informations durant la journée.

De votre côté, vous êtes complètement désemparé et épuisé. Après quatre mois de nuits interrompues, vous ressentez un véritable besoin de retrouver un peu de sérénité.



Comment traverser cette étape avec calme ?


  1. La première chose à faire est d'éliminer toutes les causes médicales ou les inconforts pouvant altérer le sommeil. ( otite, poussées dentaire, faim, etc.)

  2. La routine revêt une grande importance à cet âge. Votre enfant se sentira rassuré en sachant qu'il existe un rituel constant chaque soir. Il vous appartient de définir un rituel qui vous convient. Il n'est d'aucune utilité de chanter une chanson si cela ne vous plaît pas. Gardez à l'esprit que ce rituel perdurera dans le temps... Il est donc préférable d'établir quelque chose qui nous agrée également, en tant que parents.

  3. Soyez attentif à créer un environnement propice au sommeil (obscurité, calme, température adéquate de la chambre et choix vestimentaire sont essentiels).

  4. Veillez à ne pas instaurer trop de changements sans vous y tenir. Trop de mouvements dans le quotidien ne ferait qu'accroitre les difficultés lié à la quête de sécurité. Aussi, éviter de créer trop de "besoins " pour s'endormir. Votre enfant cherchera à satisfaire chacune de ses habitudes lors de ses réveils nocturne(veilleuse, tétine, bercement, etc.).

  5. Encouragez des siestes régulières durant la journée : établissez un rythme plus fixe.

  6. Armez-vous de patience et apprenez également à faire confiance à votre enfant. Soyez présent et rassurant. Le laisser pleurer ne fera qu'accroître son anxiété. Plus vous serez rassurant, plus votre enfant gagnera en confiance pour passer une nuit complète.

  7. Veillez à poser votre enfant encore éveillé dans son espace de sommeil.

En tant que parent, il vous incombe d'accompagner les endormissements par des méthodes progressives. En rétablissant la confiance tant pour vous que pour votre enfant, vous faciliterez la transition vers une pseudo-indépendance en matière de sommeil. N'hésitez pas à me solliciter pour un accompagnement personnalisé si ce chemin vous semble trop ardu.



Je vous souhaite de belles nuits.



Toutouig

 
 
 

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